Galanthus nivalis L. var. scharlockii Caspary |
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Perce-neige de Scharlock |
Armaryllidaceae |
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intr/nat |
Annexe 7 |
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© Gathoye J.L.
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< 1930
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1930-1980
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> 1980
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24 |
Caractères diagnostiques
Plante vivace, bulbeuse, de 15 à 25 cm de hauteur, fleurissant en fin d’hiver (février-mars). Spathe longue de 45-70 mm, constituée de deux, parfois trois bractées soudées seulement entre elles à la base ou dans leur moitié inférieure. Fleurs blanc grisâtre, solitaires, pendantes. Les 6 tépales d'un blanc un peu grisâtre, chacun d’eux pourvu au sommet d'une tache verte ou vert jaunâtre. Rem. : le perce-neige de Scharlock a été décrit en 1868 comme «mutation» de Galanthus nivalis var. nivalis. C'est là une interprétation douteuse, compte tenu de la présence de ce taxon dans les peintures anciennes (DUVIGNEAUD, 1990 ; DUVOSQUEL, 1985-1997). La figuration de cette variété, et uniquement de cette variété, constituerait une preuve que la var. nivalis est une mutation de la var. scharlockii.
Distribution
Générale
Aire d'indigénat inconnue.
Belgique
Districts maritime, flandrien, campinien et mosan (distribution de Galanthus nivalis s.l.). La variété scharlockii est présente en Flandre (VAN LANDUYT et al., 2006).
Wallonie
Uniquement dans la partie médiane du district mosan (Condroz).
Ecologie
Le perce-neige de Scharlock se rencontre dans les frênaies, les forêts nitrophiles, sous les haies, dans les prairies humides, les parcs, aux abords des châteaux, etc. Les forêts alluviales où il est parfois abondant constituent sans doute son habitat primaire.
Etat de conservation
Statut du taxon difficile à établir, étant donné qu'il n'a été reconnu que récemment. Mentionné pour la première fois en Wallonie en 1980, il s'est maintenu dans ses diverses localités. L'espèce peut y être très abondante comme par exemple à Ossogne, Porcheresse. Localement, elle est menacée par l’élargissement des chemins, l’arrachage des vieilles haies, la plantation de plantes couvre-sols ou d’arbustes exotiques.
Mesures de conservation proposées
Prise en compte de la présence de l'espèce dans la gestion forestière. Création de réserves forestières dans les forêts alluviales les mieux conservées.
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